La ‘présomption de blanchiment’, arme redoutable contre les montages financiers occultes

Merci à Abdelhak El Idrissi d’avoir repris mes propos dans cet article. Si je ne suis pas contre la présomption de blanchiment, c’est à la condition qu’elle soit écartée en cas de justification crédible apportée par les accusés. Cet équilibre n’est aujourd’hui pas respecté par la jurisprudence. Et c’est en cela que cette présomption devient ‘un monstre judiciaire’. Elle va permettre la confiscation de biens à l’encontre de personnes qui n’ont pas commis d’infractions mais qui auront le défaut d’avoir construit leur patrimoine dans des régions instables ou moins développées que les nôtres.

Avocat et droits de la défense dans les enquêtes internes et la justice négociée

Très intéressante session sur les enquêtes internes en matière de corruption. Elles ont deux particularités : elles touchent la plupart du temps plusieurs pays, et les procédures pénales ne sont pas loin. D’où l’importance d’un dialogue fructueux et franc avec l’Agence française anticorruption/Benjamin CLADY et le Parquet national financier/Céline Guillet que nous avons mené avec Sophie Scemla, qui a la défense dans le sang et Lydia Méziani qui vit ces enquêtes dans l’entreprise. Et sur la dialectique enquêtes internes/droits de la défense qui a bien sûr été évoquée, Sophie et moi avons renvoyé au guide du CNB ‘ l’avocat français et les enquêtes internes’: https://lnkd.in/eBJ8Xbq
Merci à Matthieu Boissavy pour l’invitation et à Boris Kessel pour la modération de ce très vivant panel !

Pauline Hoerner presented with a plaque from the Tunisian State Department of Litigation

Pauline Hoerner was presented with a plaque of gratitude and appreciation from the Tunisian State Department of Litigation.

This recognition is the result of a comprehensive audit to identify, trace and recover stolen assets among Pauline, Stéphane, the Tunisian State Department of Litigation and the GIZ organization (global entity combating illicit financial flows).

Quand Henriette Caillaux assassinait le directeur du Figaro

Je me suis beaucoup amusé dans cette reconstitution du procès Caillaux à remplacer l’illustre bâtonnier Labori dans la défense d’Henriette Caillaux. Sur cette photo dans le figaro d’une répétition à la première chambre de la Cour, Malika Lahnait/Henriette Caillaux, l’accusée blessée dans son honneur, Ariane DE GUILLENCHMIDT – GUIGNOT/le bâtonnier Chenu, mon féroce adversaire, Pauline Tubiana/l’implacable Président Louis Albanel et Marjorie Hoch/la rancunière première femme du président Caillaux que j’interroge comme témoin.

Une incroyable affaire qui fait écho à nos débats actuels sur la liberté d’expression, mais aussi sur les tensions qu’elle peut engendrer quand la réputation et l’honneur d’une personne sont en jeu.

Bravo à l’Association des Juristes Franco-Britanniques / Franco-British Lawyers Society pour avoir organisé cette reconstitution.